Trois semaines en Nouvelle-Calédonie
17 mars 1993, je décolle de Roissy pour Nouméa.
Je réalise ce voyage dans le cadre de mes activités professionnelles de l'époque. Je suis resté en Nouvelle-Calédonie un peu moins de trois semaines avec deux WE qui auront concentré, à eux seuls, la quasi totalité des photos puisque le reste du temps j'ai travaillé.
Mes visites se sont donc limitées à Nouméa (et ses alentours) puis à l'Ile des Pins (un avant goût du paradis)
Vers et à Nouméa
Déjà 32 ans que, pour mon job, je quittais Roissy dans un 747. C'était le 17 mars 1993 à 21h20 pour me poser à Nouméa à 10h15 (heure locale) ... le 20 mars. Un trajet de trente heures (et 11h de décalage horaire) marqué par trois longues escales (Singapour, Djakarta, Sydney). Un vol que, porté par l'enthousiasme de ce RDV en terre lointaine, j'ai beaucoup aimé malgré la fatigue. Le retour a lui aussi été très apprécié, d'autant que j'ai retrouvé l'une des hôtesse de l'aller et qu'elle m'a donné accès au cockpit. Impressionnant !
Je n'ai profité de Nouméa que le premier jour de mon arrivée, puisque dès le lendemain je travaillais. Une seule journée certes mais une journée bien remplie.
Après avoir posé mes valises à l'hôtel, j'ai flâné dans le centre ville avant de me rendre à Poe Beach près de Bourail (180km au nord-ouest de Nouméa). Une nature exubérante, une plage accueillante (et déserte) et une agréable baignade à proximité du bonhomme (cliquez ICI pour découvrir l'histoire de ce rocher mythique).
C'est aussi à Nouméa que j'ai fait la connaissance de très belles personnes dont un chanteur talentueux, Ardi Panatte, avec qui j'ai travaillé sur place durant mon séjour. Il est, encore aujourd'hui, une figure majeure de son beau territoire. Découvrez l'une de ses chansons ICI.
C'est enfin à Nouméa que j'ai compris l'angoisse que ressentaient tous ceux qui sont confrontés aux ouragans. L'un d'eux a frôlé les côtes calédoniennes peu avant mon retour (cf photo) et ... ça fait peur !
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L'île des Pins
Mon second WE en Nouvelle-Calédonie a été le moment de grâce de mon séjour. Deux jours sur l'île des Pins dans un environnement féérique (Pour en savoir plus sur ce lieu magnifique, cliquez ICI).
L'île des Pins est un paradis de plages au sable blanc, c'est une invitation au bain dans ses eaux turquoises, c'est une infinité de cailloux petits ou gros semblant nager sur l'océan, c'est une population d'une extrême gentillesse aux multiples attentions bienveillantes, c'est le délicieux bougna préparé et cuit dans des feuilles de bananier posées sur un lit de pierres brulantes et recouvertes de terre (voir la préparation ICI), c'est le trajet en pirogue jusqu'à la baie d'Upi avec Xavier, intarissable sur son île, c'est enfin un ciel étoilé comme je n'en ai vu nulle part ailleurs. C'est vraiment le paradis !
Anecdote
Le séjour avait commencé par un vol charmant dans un tout petit avion avec quatre personnes à bord ... dont les deux pilotes ! Ensuite, direction la case mélanésienne que j'avais retenue et dont j'ai vite constaté qu'elle était déjà occupée ... par les moustiques. Pas un, pas deux ... mais une armée au complet ! Heureusement, bien informé auparavant, j'avais pris un puissant insecticide que j'ai aussitôt utilisé pour assainir le logement et espérer ainsi passer une bonne nuit. Espérer seulement car, lorsque le premier soir je me suis allongé et que j'ai éteint la lumière, il n'y avait certes plus le bruit inquiétant du vol des moustiques mais j'ai commencé par en percevoir d'autres, lourds et pas plus rassurants. Au fil du temps qui passait je les comptais de plus en plus nombreux autour de moi et jusque sur le lit. J'ai allumé la lumière, me suis redressé et j'ai compris ... d'innombrables cafards géants, entrés en soirée par le toit en paille et étourdis par l'aérosol, gisaient à terre et sur le matelas. J'ai courageusement fini la nuit dans la salle de bain, seul espace clos de la case.