La nature dans tous ses états

C'est le matin très tôt, ou au coucher du soleil, que j'aime flâner dans les sous-bois, fouler les sentiers le long des points d'eau, observer immobile la faune prendre ou reprendre possession de son environnement.

Cliquer sur les images ci-dessous pour accéder aux diaporamas des photos que j'ai prises au cours de mes promenades et aux émotions que la nature m'a procurées.

Cliquer sur les photos ci-dessous pour découvrir les diaporamas qui leur sont associés.

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Les grèbes

Observe le bien qui s'affaire à son côté,
Le nid de leurs amours se forme à la surface,
Leurs longs cous se tendent en un tendre face-à-face,
Emu, je les vois et les entends jaboter.

Le colvert

Monsieur et madame barbotent

Le fuligule morillon

Bébés collent le train à leurs parents

Autres canards

Mandarin (1 à 4), harle bièvre (5),

souchet (6), chipeau (7), sarcelle (8)

Le martin-pêcheur

Ces photos ont été capturées sur plusieurs jours à la Plaine de Sorques, près de Fontainebleau, en 2023. Ce petit oiseau fascinant, membre de la famille des alcédinidés, se distingue par sa vitesse impressionnante, presque "supersonique", et par son habitude à ne pas s'attarder longtemps sur son perchoir. Photographier cet oiseau s'est avéré un véritable défi, et j'ai manqué bien plus de clichés que je n'en ai réussi. Je partage ici une sélection des photos qui me plaisent le plus.

Couleurs soir et matin

Quand l’ocre croque l’encre du ciel

Souffle le vent sur les cendres des falaises

Tremble la mer sous la main qui l’étreint

Chantent les amants sur la plage enlacés.

Une rencontre inoubliable

Octobre 2013. Après un beau périple autour du fjord du Saguenay au Québec, ma femme et moi entrons en Gaspésie. 

Dès le lendemain de notre arrivée, je pars seul dans la forêt proche de la petite habitation qui nous accueille. Après une heure de marche paisible dans la pénombre du matin naissant, quelques rayons commencent à me réchauffer en même temps qu'ils embrasent la végétation. Soudain un bruit, comme un frottement. Je ne bouge plus. Mon cœur monte à 200 pulsations lorsque je distingue les bois, faiblement éclairés, d'une grosse bête émergeant des hautes herbes. Je prends 200 pulsations de plus quand une masse énorme se redresse et plante ses yeux dans les miens.

Je n'en reviens pas. Un magnifique orignal est immobile à 30 mètres de moi. Le temps semble suspendu. Aucun de nous ne bouge ni ne semble effrayé par l'autre (Ceci dit, c'est moi qui devrais être le plus inquiet ... mais je ne le suis pas !). Et puis le majestueux animal se met en mouvement, traverse le sentier où je me tiens en contrebas et, après m'avoir adressé un dernier regard, disparaît dans la forêt me laissant seul avec mes émotions !!!

De retour au gîte, j'explique à ma femme et à notre hôte ce que je viens de vivre. Il se prend la tête à deux mains et me dit : "tu as eu une chance incroyable. Nous sommes en pleine période de rut et les grands mâles chargent habituellement quand ils sont dérangés."

... il faut croire que je ne l'avais pas dérangé !!!

     
         Dans un bruissement d'ailes

"Insectes bourdonnants, assembleurs de nuages,
Vous prendrez-vous toujours au piège des images ?"

Alphonse de Lamartine

                                                                                            Le grand cormoran

Farouche occupant des estuaires et des lacs,
Ablettes et anguilles, truites et gardons
Se méfient sans succès de tes moindres plongeons,
Quand, eux et leurs amis, brusquement tu attaques.

En plaine et en montagne

Que ce soit en plaine de Sorques (77) ou près de chez moi (91), les cervidés m'ont souvent réservé de belles surprises. Parmi mes plus intenses émotions, le brame d'un cerf et, un autre jour, la vision furtive d'une daine blanche avec son faon.

C'est au cours du GR20, dans l'étape qui suivit celle, mythique, du Cirque de la Solitude, que ma nièce Aurélie et moi avons fait la rencontre (lointaine) de deux mouflons, herbivores emblématiques de la Corse.

Ce beau chamois m'a laissé l'approcher suffisamment près pour que je puisse l'admirer. J'étais alors au sommet du Pas des Ladres à 2448m dans le Mercantour. Il ne s'est cependant pas éternisé.

Photographier les bouquetins du Mercantour a également été possible sur les flans de Trécolpas puis, le lendemain, dans la vallée de la Gordolasque. De bien beaux moments !

Une des variantes du TMB nous a emmenés, Aurélie et moi, vers le fabuleux Lac Blanc. Spectacle garanti sous le regard majestueux du Mont Blanc ... et, une fois encore, des instants privilégiés lorsque plusieurs bouquetins gambadèrent non loin de nous. Inoubliable !