Voyages - les Philippines 2016

Manille (2 jours)

Dépaysement garanti dès mon arrivée dans la capitale philippine. Je n'avais jamais mis les pieds en Asie et, aujourd'hui encore, ce séjour est le seul que j'y ai fait.

Je suis accueilli le soir par mes amis, déjà sur place depuis la veille. Je vais avoir la chance inestimable de profiter de leur expérience ici puisqu'ils y ont vécu plusieurs années.
Manille est une ville étonnante, mélange de modernité et de traditions.
Je me suis extasié devant les monuments, les parcs, les marchés immenses, la vie chaleureuse dans les rues.
J'ai regretté les eaux polluées, les innombrables câbles enchevêtrés, la circulation improbable.
... Et, au final, j'ai beaucoup aimé.
Retrouvez beaucoup d'informations utiles sur ce très bon blog ICI

Legazpi City et le volcan Mayon (2 jours)

Après Manille, direction Legazpi City, au sud-est de Manille dans la province d'Albay. Après l'exubérance de la grande ville, voici le charme joyeux d'une plus petite cité (10 fois moins peuplée).

Je suis d'abord marqué par les Jeepneys, ces autocars aux couleurs chatoyantes et à la personnalité marquée. Mais très vite c'est le Mayon qui s'impose. Ce volcan, dont le cône est l'un des plus parfaits au monde, domine la ville et s'érige au milieu d'un parc naturel superbe. Retrouvez quelques informations ICI.
Autour de Legazpi, nous avons aussi marché sous des arbres immenses, au milieu d'herbes qui l'étaient à peine moins et avons profité de la fraicheur bienvenue de jolies cascades.

Mon coup de coeur

Malgré les paysages incroyables qui auraient mérité de se trouver dans cette rubrique, c'est à un homme que je veux dédier ces lignes. Cet homme c'est notre guide et chauffeur qui nous a marqué par sa gentillesse, sa sensibilité et sa merveilleuse connaissance de la région.

Le Taal et ses alentours (1 jour)

Le Taal c'est un volcan (l'un des plus dangereux au monde) dont la caldeira est remplie par le lac du même nom. Et ce lac contient ... une île qui contient ... un lac qui contient ... une île. Stupéfiant !
Découvrir son histoire ICI !

Nous y avons accédé dans une banka (petite embarcation philippine) sous un soleil dont la chaleur, déjà torride, était renforcée par les émanations de fumées sortant de quelques anfractuosités. Arrivé au somment (petite marche facile), le panorama est saisissant. Il est difficile d'imaginer que ce site puisse représenter un quelconque danger. Pourtant, la dernière éruption en date (12/01/2020), très violente, a profondément modifié les abords du lac, et une autre vient de se déclarer (26/10/2025) projetant ses fumées à 2km de hauteur. Voir ICI et ICI.

En marge du Taal

Sur le chemin du retour en direction de Manille (où nous prendrons le car pour Banaue), nous avons fait halte dans un restaurant idéal pour rafraichir nos corps marqués par la chaleur du Taal. A proximité d'une cascade, de délicieux mets sont servis et mangés les pieds dans l'eau. Génial !
Ensuite un étonnant musée, dans une jolie maison rose, attendait notre visite. Je n'ai jamais vu un ensemble aussi hétéroclite de pièces venues de toutes les contrées du monde ! ... mais photos interdites à l'intérieur.

Banaue et ses rizières (3 jours)

Banaue en quelques mots :

Une petite ville hors du temps à 320 km au nord de Manille. Une circulation dans tous les sens, des maisons perchées charmantes, des étals de viande et de fruits en pleine rue, des paysages à couper le souffle et ... ses rizières inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2001.
Quelle formidable expérience que de marcher sur les murets qui séparent les différentes parcelles et découvrir ce que la nature et les hommes ont façonné depuis plus de 6000 ans !
Mais, en observant le dos vouté des femmes y travaillant, impossible de rester insensible aux effets destructeurs de leur position, quotidiennement répétée, sur leur corps.

Mon anecdote

Alors qu'au terme de ces jours inoubliables à Banaue nous nous dirigions vers Manille avant de partir ensuite à Bohol, notre car est tombé en panne en pleine nuit. Calmement le chauffeur et son collègue ont réussi à immobiliser le véhicule le long de la route. Ils se sont emparés de leur trousse à outils et ont entrepris de démonter le moteur pour tenter une réparation de fortune. Celle-ci ayant échoué, ils ont téléphoné à leur compagnie pour dérouter un autre car dans lequel nous sommes montés vers 3h. Toutes les places étant occupées bien sûr, nous avons vécu les deux dernières heures de voyage assis dans l'allée centrale. Confort plus que rudimentaire, quelques courbatures en arrivant mais ... un beau souvenir aussi !

L'île de Bohol (4 jours)

En atterrissant à Tagbilaran, la principale ville de l'île de Bohol, je suis saisi, une fois de plus, par l'intensité de la circulation. Deux-roues, Jeepneys, voitures rivalisent de klaxons et d'audace pour ce frayer un chemin tandis qu'une jeune policière tente, vainement, de mettre un peu d'ordre à ce trafic.

J'ai été enchanté par mon séjour à Bohol ! Un hôtel exceptionnel (j'y reviens dans mon coup de coeur), une mer chaude à deux pas de la chambre, une forêt luxuriante au milieu de laquelle la rivière Loboc nous reçoit pour un repas musical en bateau. Pierrick et moi avons même survolé cette rivière ... en tyrolienne !

Et puis, il y a les Chocolate Hills, ces mamelons parfois bruns posés sur la plaine. Le panorama vu d'en haut est exceptionnel !

Enfin j'ai particulièrement aimé le contact visuel avec les tarsiers dans un petit centre de conservation de l'espèce. Ici, pas de bruit, et pas de proximité avec les animaux. Tout est fait pour respecter leur tranquillité. Hélas, je ne suis pas certain que ce lieu existe encore, je n'en retrouve pas le site et je crains qu'il n'ait été remplacé par une structure plus grande et moins éco-responsable !

Mon coup de coeur

Mon coup de cœur à Bohol a deux visages, ceux de Jean et de Ben !
Jean (prononcez Djin) a été notre hôtesse à l'hôtel. Elle s'est occupée de nous avec un merveilleux sourire et un grand professionnalisme. Notre rencontre avec Ben a été aussi fortuite que magique. Alors que, le soir venu, nous marchions le long de la plage à proximité de l'hôtel, nous avons entendu de la musique vers laquelle nous nous sommes dirigés. Plusieurs box rivalisaient de talent pour interpréter des chansons en karaoké. A proximité de l'un d'eux un homme, Ben, nous a proposé de nous joindre à sa famille pour partager leur repas. Nous sortions de table mais nous n'avons pas refusé tant l'invitation était chaleureuse. Ce fut l'une de nos plus belles soirées !

L'île de Negros (5 jours)

C'est un bateau qui nous transporte de Bohol à Negros et plus précisément à Dumaguete où se trouve notre hôtel. Un hôtel étonnant avec une façade peu engageante de prime abord (cf photo 2), des chambres sommaires (la mienne déjà occupée par une imposante colonie de fourmis) ... mais aussi une terrasse magnifique et conviviale, un restaurant avec le meilleur tofu que j'ai jamais mangé.

Dumaguete est une ville très animée depuis laquelle il est possible d'envisager de nombreuses excursions en mer ou sur terre.
En mer, nous avons vogué jusqu'à un spot de snorqueling et (un autre jour) participé à une longue baignade au milieu de requins baleines, absolument pas dangereux quoique impressionnants.
Sur terre, outre la visite de la ville, j'ai beaucoup aimé la virée (à 3 sur un scooter) jusqu'à un coin reculé donnant accès à des sources chaudes qui, jadis, alimentaient une sorte de piscine thermale.

Conclusion

Negros aura été mon dernier séjour aux Philippines ! Les 18 jours que j'y ai passés avec mes amis resteront gravés en moi à jamais. La variété des paysages, la gentillesse de ses habitants, les moments inattendus et intenses partagés tous les quatre.
Il y a tant à voir dans cet archipel et j'en ai vu si peu finalement. Mais ce que j'y ai découvert me pousse à vous recommander ce magnifique voyage !

Voyage aux Philippines - 2016